“Indigenous Cinema and Media in the Americas: Storytelling, Communities, and Sovereignties”: virtual launch at the Montreal First Peoples’ Festival Présence autochtone

August 11, 2020

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This blog post is from a conversation between André Dudemaine, Director of the Montreal First Peoples’ Festival Présence autochtone, and Isabelle St-Amand, Assistant Professor at Queen’s University, August 8, 2020 via Skype.

I. St-Amand : André, we are launching a special issue of the Canadian Journal of Film Studies entitled “Indigenous Cinema and Media in the Americas: Storytelling, Communities, and Sovereignties” this week as part of the Montreal First Peoples’ Festival. As explained in our introduction, this special issue reflects and continues a conversation that we have been trying to generate over the last decade through an international symposium, Revisioning the Americas through Indigenous Cinema, also held within the festival. The three contributors to the special issue who will be speaking at the launch, Marion Konwanénhon Delaronde, Deborah Walker-Morrison and Karine Bertrand, have presented at it. In your opinion, what does the publication of this special  issue represent, particularly in relation to the festival?



A. Dudemaine: From the festival’s perspective, this special issue represents a culmination, an accomplishment that underscores years of collaboration with universities and academics. It was a unique feature to have this connection between the realm of academia and that of cinema, and to bring them together around a cultural and artistic festival in a metropolis, with an event dedicated to First Peoples’ cinema and arts across the Americas and beyond. On an artistic level, we need live, life, this connection with the person who is involved in the discovery of the artwork, but we also need memory. That’s where it becomes interesting that people constitute a whole critical apparatus, a inscribed gaze, so that after the encounter, we have a corpus that tells and reflects on what happened, constituting the lasting part of what will have been.

I. St-Amand: It is wonderful to be able to hold this launch as part of the festival, and that the connections created between academics and people in Indigenous cultural organizations and filmmaking networks continue to be so alive, generative and inspiring. What is it like to organize a festival during a pandemic? What are the major events of the 2020 First Peoples’ Festival, which celebrates this year its 30th anniversary?

A. Dudemaine: We had sure planned a big birthday cake with lots of candles, but the pandemic cut off the momentum. We redesigned the festival. We now have hybrid programming, in cinema and online. Currently seven Indigenous-themed feature films, including five Indigenous directions, are presented at the Cinéma du musée. On the web, we presented the live Trancestral concert, which recording is now available at presenceautochtone.ca, and we are having this week the virtual launch of a prestigious academic journal. In the absence of these large gatherings that are the goal of a festival, we also decided that we didn’t have to stay within the confines of a week. Instead, we decided to have a series of activities over four months; let’s start with a series of feature-length films to get off to a strong start in the period when the festival usually takes place, and then let’s spread out different activities that we will organize as we go along until the awards ceremony in November, at which time we will close the festival. We have called it “Nomade Land”. “Nomadic” is the idea of a route where you adapt to every turn, depending on the situation you find. As the Arabic proverb says, the caravan gets organized while moving forward, and this is how we will reach our destination. This is the formula we have found to meet the imperatives of the moment. In the process we are learning how to make a better use of web platforms that allow us to bring people from different parts of the country and the world together for the same journal issue launch. At the same time, we are dropping little pebbles along the way like Little Thumb, so they will help us find our way back to a great festival in 2020.

The introduction to this special issue of the Canadian Journal of Film Studies is free to read for a limited time here:

Indigenous Cinema and Media in the Americas: Storytelling, Communities, and Sovereignties

Cinémas et médias autochtones dans les Amériques : récits, communautés et souverainetés

You can now watch the recording of the virtual launch of the Canadian Journal of Film Studies’s special issue, “Indigenous Cinema and Media in the Americas”, part of Montreal’s First Peoples’ Festival, Présence autochtone, moderated by Isabelle St-Amand, here.

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« Cinéma et médias autochtones dans les Amériques » : un lancement virtuel au festival Présence autochtone

Cet article de blogue est tiré d’une conversation entre André Dudemaine, directeur du festival Présence autochtone de Terres en vues, et Isabelle St-Amand, professeure au rang d’adjointe à l’Université Queen’s, le 8 aout 2020 par Skype.  

I. St-Amand: André, nous lançons cette semaine, dans le cadre du festival Présence autochtone, un numéro spécial de la Revue canadienne d’études cinématographiques intitulé « Cinéma et médias autochtones dans les Amériques. Récits, souverainetés, communautés». Comme nous l’expliquons dans notre introduction, ce numéro reflète et poursuit une conversation que nous nous efforçons depuis plus d’une décennie à générer par le biais d’un colloque international, Regards autochtones sur les Amériques, tenu lui aussi dans le cadre du festival. Les contributrices au numéro qui interviendront au lancement, Marion Konwanénhon Delaronde, Deborah Walker-Morrison et Karine Bertrand, y ont d’ailleurs participé de différentes manières. Selon toi, que représente la publication de ce numéro de revue, particulièrement en lien avec le festival?



A. Dudemaine: Du point de vue du festival Présence autochtone, ce numéro représente un aboutissement, un accomplissement qui vient souligner des années de collaboration avec les universités et les universitaires. Ce fut une caractéristique unique d’avoir ce lien entre le monde du savoir et le monde de la création, et de rassembler ces derniers autour d’un festival culturel et artistique dans une métropole, avec un évènement dédié au cinéma et aux arts des cultures premières des Amériques et d’ailleurs. Sur le plan artistique, on a besoin de ‘live’, de vie, de ce lien avec la personne qui est engagée dans la découverte de l’œuvre, mais aussi de mémoire, et c’est là qu’il est intéressant que des gens constituent tout un appareil critique, un regard inscrit, qui fait qu’après la rencontre, on a un corpus qui rend compte de ce qui s’est passé, constituant la partie durable de ce qui aura été.

I. St-Amand: C’est fantastique de pouvoir tenir ce lancement dans le cadre du festival, et que les liens que nous avons créés entre des universitaires et des acteurs culturels clés continuent d’être aussi vivants, générateurs et porteurs. À quoi ressemble l’organisation d’un festival en période de confinement? Quels sont les grands évènements de Présence autochtone, qui célèbre en 2020 son 30e anniversaire?

A. Dudemaine: C’est sûr qu’on avait prévu un gros gâteau d’anniversaire avec plein de bougies, mais l’élan a été coupé par la pandémie. Nous avons repensé le festival. La programmation est donc hybride, en salle et en ligne. Sept longs-métrages à thématique autochtone, dont cinq réalisations autochtones, sont actuellement présentés au Cinéma du musée. En ligne, on a présenté le concert Trancestral, puis on aura le lancement d’une revue prestigieuse. Dans l’absence de ces grands rassemblements qui sont l’objectif d’un festival, on a aussi décidé qu’on n’avait pas à rester confinés dans les limites d’une semaine. On s’est plutôt dit : ayons une série d’activités sur quatre mois; commençons par une série de longs-métrages pour partir en force dans la période où le festival a habituellement lieu, puis éparpillons différentes activités que nous organiserons au fur et à mesure jusqu’à la remise des prix qui se fera en novembre et clôturera les activités. Nous avons appelé ça « Nomade Land ». « Nomade » correspond à cette idée d’un parcours où l’on s’adapte à chaque tournant, selon la situation que l’on trouve. Comme dit le proverbe arabe, la caravane s’organise en avançant, et c’est ainsi qu’on arrivera à destination. C’est la formule qu’on a trouvée pour répondre aux impératifs du moment. On apprend à utiliser plus efficacement des plateformes qui permettent de rassembler des gens de différents coins du pays et de la planète pour un même lancement de revue et, en même temps, on sème des petits cailloux sur le chemin comme le Petit Poucet, ce qui nous permettra de retrouver le chemin vers un grand festival en 2020.

Pour une durée limitée, l’introduction à ce numéro spécial de la Revue canadienne d’études cinématographiques est disponible gratuitement au :

Cinémas et médias autochtones dans les Amériques : récits, communautés et souverainetés

Indigenous Cinema and Media in the Americas: Storytelling, Communities, and Sovereignties

Visionner ici l’enregistrement du lancement virtuel du dossier de la Revue canadienne d’études cinématographiques Studies intitulé « Cinéma et médias autochtones dans les Amériques », tenu dans le cadre du festival Présence autochtone à Montréal et animé par Isabelle St-Amand.

Le blogue des revues de l’University of Toronto Press (UTP) donne la parole à des articles d’auteurs invités. Les opinions exprimées dans les articles de blogue peuvent ne pas représenter celles des revues de l’UTP et de leurs clients.

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